DFCO Foot Fauteuil

Publié le 16/02/2022

Retrouvez l’interview de Noura Dehho, chargée de projet au DFCO Foot Fauteuil .

Créé en 2013 sous le nom de DFVH ( Dijon Football Victoire Handicap ), l’association s’est aujourd’hui associée avec le DFCO et son président Olivier Delcourt, faisant alors naître le club du DFCO Foot Fauteuil.

Leur volonté est d’offrir l’accès au sport à tous et de façon gratuite, et ce, même pour les handicaps lourds, qui ne disposent pas de mobilité sur tous les membres.

Mais avant tout, qu’est-ce que le foot fauteuil ? 

« Le foot fauteuil à l’avantage d’être un sport mixte et ouvert à tous les âges, il est possible d’être un petit garçon de 6 ans et de jouer avec une femme de 60 ans. Cette pratique s’effectue avec des gros ballons de 33 cm puisque les ballons normaux peuvent provoquer des chutes (Des fauteuils). Le foot fauteuil permet la pratique d’activités sportives à handicap lourd. Au sein de l’association DFCO Foot Fauteuil, il y a une équipe de loisir et une équipe pour la compétition. Sur le terrain, il y a 4 joueurs dont un gardien de but. La durée des matchs est de 2 fois 15 minutes. »

Comment le projet a- t-il vu le jour ? 

« C’était avant tout une volonté de la maman de Déborah, joueuse au club, et très fan du DFCO, elle a rencontré le président Olivier Delcourt qui a tout de suite accepté, il a été séduit par l’idée. Il a accepté de nous aider, et a participé au financement des 1er entraînements. La ville de Dijon nous a également beaucoup aidé puisqu’elle nous offre 4 créneaux par semaine, nous pouvons donc nous entraîner tous les après-midis sauf le mercredi. Il y a également un entraînement ponctuel le samedi. »

Comment le club est-il structuré ? 

« Depuis quelque temps nous sommes en train de lancer un processus pour permettre la formation et le salariat de joueur(se)s. Aujourd’hui nous comptons 4 apprentis et ils ont, selon le concept duo Handi-Valide, différents projets. Il y’a par exemple une assistante direction, un communicant et un Bpjeps qui souhaitent devenir entraîneur de foot fauteuil. »

Quels sont les principaux freins que l’association peut rencontrer ?  « Tout d’abord au niveau de l’achat des fauteuils, le coût d’achat d’un fauteuil s’élève à environ 10 000€. Nous avons réussi à obtenir pour le moment 10 fauteuils, c’est une très bonne chose et nous en sommes fiers. L’autre problème que l’on rencontre se trouve au niveau de la logistique, puisque cela nécessite beaucoup de moyens humains et matériels à mettre en place. »

Avez-vous des projets ?

« Oui, nous travaillons sur différents axes, le premier étant sportif, pour l’instant nous sommes en D4 et nous espérons monter en D3. Sur le plan du développement, nous essayons de faire de plus en plus de sensibilisation auprès d’établissements scolaires comme les collèges, les lycées ou encore les écoles primaires. Et enfin, l’un des projets sur lequel nous travaillons le plus est avec le District de Côte d’or et différents clubs. Il y a des zones blanches lorsque l’on s’éloigne de Dijon, et pour des joueurs venant de Châtillon par exemple, il est très compliqué de pratiquer.

L’objectif est de mettre en place des entraînements décentralisés pour permettre à tout le monde de découvrir ce sport et de s’y adonner. 

Nous organisons un tournoi les 29 et 30 Avril, à St Apollinaire, la première journée sera réservée à la pratique du foot fauteuil pour les entreprises puis le lendemain ce sera au tour des associations locales. »

Article de K LECHENET

Par Agnès Chapon

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